Enfin du soleil et une température en hausse !
Il n'en faut pas moins pour que nos chères abeilles voient la vie en
rose.
Cachan mercredi 6 mars vers 15h
: C'est la fête du pollen dans les massifs de
bruyères (Erica carnea est une variété de culture très facile, qui s’adapte à presque tous les sols, même calcaires. Elle produit des fleurs roses à
rouges tout l’hiver, de janvier à avril. ). Les fleurs des jardins des villes nous font la démonstration de cette
floraison étalée dans le milieu urbain;une des raisons pour
laquelle les abeilles se portent bien en ville.

Nectar et pollen. La bruyère est généreuse. Sur les
pattes arrière on aperçoit une pelote en élaboration.
La tête de l'insecte à miel a viré au blanc. Les petits points brillants
sur le thorax et l'abdomen sont du pollen.
Mais après une observation plus minutieuse, c'est la récolte de nectar qui
semble être l'objet de la frénésie. La source se trouve au fond de chaque cupule.
Ici une buckfast s'en donne a cœur joie. Peut-être une abeille qui vient du rucher d'Arcueil
?
Les premières abeilles sauvages ont également émergé de la torpeur de
l'hiver.
Une abeille du genre Osmia est au
rendez-vous.
Les abeilles sauvages jouent un rôle important dans la
pollinisation.
Malheureusement, elles sont aussi les victimes oubliées des
pesticides.
Une étude publiée par la
revue SCIENCE démontre que les
abeilles domestiques et sauvages ont des fonctions complémentaires pour la biodiversité.Il existe un débat sur l' affirmation que mettre trop d'abeilles à miel dans un éco système se ferait au
détriment des sauvages. Et aussi on vient de comprendre que l'apport d'abeilles domestiques ne remplace pas l'absence des sauvages pour la pollinisation et donc le maintien et la création de
biodiversité. Actuellement l'association des Butineurs élabore un projet au parc des Hautes Bruyères pour observer les abeilles sauvages. Projet dans lequel un rucher trouve sa place.Nous
voulons apporter de l'eau au moulin.

Et enfin celle qu'on attendait ! La
reine des bourdons terrestres ( Bombus terrestris). La première dans le genre Bombus à émerger au printemps.
Cette reine fondatrice vient de passer l'hiver en solitaire au fond d'un
trou ou peut-être dans un hôtel à insectes et la voilà dans sa première sortie. Elle reconstruira une colonie dans les jours qui suivent.
Au fait pas l'ombre d'une abeille noire !
A bientôt