Petits potins
Bonjour les Butineurs,
Et pour commencer, bienvenue aux nouveaux lecteurs et adhérents.
Ronan, le petit dernier (1m90), est du Finistère et habite à Concarneau.
Le rucher se développe au Parc Départemental du Coteau.
Les nouvelles colonies d'abeilles noires du rucher du Coteau se sont lancées dans la pollinisation des plantes dans un rayon de 3 km avec beaucoup d'entrain.
Bien sûr, elles nous ramènent du nectar qu’elles transforment en miel. En ce moment, les fleurs de tilleul sont la ressource principale, en tout cas pour le nectar.
Les arrivages de pollen eux semblent plus diversifiés. En effet, sur les planches d'envol, on remarque que la couleur des pollens passe parfois du jaune clair au jaune foncé voire encore plus sombre presque marron.
Une autre colonie est attendue dans les jours à venir.
Les deux ruches du toit de la mairie d'Arcueil. Elles sont très actives. Leur développement est satisfaisant et surprise ; vu du toit c'est le tilleul qui domine... à suivre.
A Gentilly-Arcueil, il n'y a pas encore de zone humide dédiée à la biodiversité mais les travaux sont en cours sous le pont de l'autoroute.
Pour vous faire patienter, voici une espèce que j'ai photographiée à Saulx les Chartreux, soit environ 15 km au sud du Parc.
C'est la Rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) un oiseau de la famille des fauvettes aquatiques que l'on observe dans les joncs et autres roseaux (plantes du bord de l'eau).
Un migrateur qui nous visite entre avril et octobre pour ensuite rejoindre l’Afrique tropicale.
Dans les milieux humides de Saulx-les-Chartreux, on rencontre également quelques Odonates (Libellules)
Ici deux Anisoptères (il existe deux groupes d'Odonates ; les Zygoptères et les Anisoptères).
Ici un Orthetrum du groupe des Anisoptères.
ou encore L'Anax imperator qui patrouille inlassablement d'un vol rapide et puissant le long des berges.
Le monde des libellules est fascinant mais attention ! Tous les naturalistes que j'ai rencontrés dans les sorties Odonates (en Brenne) semblent saisis par une frénésie incontrôlable.Il faut les voir crapahuter dans les marais ou les bords de rivière à la recherche d'exuvies (la peau sèche laissée par les larves après la transformation en imago ; le stade final). Les exuvies sont les indices d'une reproduction locale et des indicateurs de milieux propices à la reproduction. Plusieurs années sont nécessaires pour faire un Odonate. La pollution des eaux leur est néfaste.
Naissance d’un Odonate.
Souvenir d'une sortie en 2011 avec des entomologistes de renom, transformés en chasseur à papillon équipé de filets et de bottes pour entrer dans l'eau parfois jusqu'à la taille afin de prélever un exemplaire pour détermination. Relâché ensuite. Que du bonheur!
Cordialement
Daniel Failler