Voyage en Auvergne : Les mantoptères
Certains espaces en Auvergne sont encore riches en biodiversité contrairement à notre milieu urbain de plus en plus dégradé en raison de l'artificialisation des sols (le bétonnage).
Voici une rencontre étonnante avec des mantes. Nous n'avons pas tous les noms d'espèces mais elles sont en grand nombre dans ce jardin pas tondu cette année.
Parti sans laisser d'adresse. nous sommes abandonnés !
Et si certaines espèces comme la bergeronnette des ruisseaux restent dans nos quartiers en hiver, d'autres nous ont définitivement quitté.
Dans le parc des Hautes Bruyères, trois espèces nicheuses ont ainsi disparu de nos inventaires en moins de 5 ans.
Le premier c'est le bouvreuil pivoine (Pas d'image) dont ma dernière observation d'un couple date de 2015, dans un endroit délaissé envahi de buddléia.
Puis ce fut la linotte mélodieuse alors que commençaient les travaux du Grand Paris dans le parc des Hautes Bruyères. Une compensation a eu lieu mais elle a bénéficié à d'autres territoires. On n'en sait pas plus !
Ce printemps le Moineau friquet n'était pas au rendez-vous. Sur les photos du dessus, prises en 2018 dans les jardins familiaux tout semblait pourtant en harmonie.
Quel est l'impact de ces disparitions sur notre quotidien ?
La qualité de notre environnement se détricote dans la plus grande discrétion mais il y a t'il un lien entre nous et le moineau friquet qui agissent sur notre bien-être par exemple ?
Le geai des chênes

Voici un autre signe de l'arrivée proche du printemps : la construction des nids.
Le geai, un corvidé très présent dans nos parcs et jardins se contente d'une plate forme de brindilles, assez dense toutefois.
Le Saule marsault
La floraison du Saule marsault est le signal du départ de la saison apicole.
Cet arbre fournit en abondance du pollen et du nectar. Si les conditions météo sont favorables, on assiste à une première miellée.
Mais les Saules marsault sont plutôt rares dans le Val de Bièvre. Dans le cas où l'on se déciderait à mettre en place le "plan national pour les pollinisateurs sauvages", la première mesure à réaliser serait de réintroduire des Saules marsault.