Andrène vagabonde
De nombreuses abeilles vivent dans le sable, l'Andrène vagabonde (Andrena vaga) en fait partie.
Une abeille qui butine essentiellement les saules (Salix). Elle disparaîtra dans quelques semaines à la fin des floraisons de cette famille de plantes que l'on trouve dans les environs et dans le parc des Hautes Bruyères.
La fête des Abeilles 2015

Dimanche 12 avril 2015 au parc départemental des Hautes-Bruyères à Villejuif, a eu lieu la première édition de la Fête de l'abeille et de la biodiversité. Une journée festive, mais aussi un temps fort pour les passionnés et les professionnels du monde apicole et de la biodiversité.
L'occasion a été donnée aux jardiniers, apiculteurs, naturalistes, artisans et aux nombreux visiteurs de se rencontrer et d'échanger autour de préoccupations communes par une belle journée du mois d'Avril
Les visiteurs ont pu participer aux :
- animations, ateliers (semis, fabrication de nichoir à oiseau ou d’hôtel à abeilles, peinture biologique pour ruche...)
- visites guidées dans le rucher de l'association des butineurs du Val de Bièvre
- expositions (abeilles, insectes en macro-photographie, ..)
- conférences avec des spécialistes de renom sur le thème des oiseaux, des abeilles sauvages, insectes,
- dégustations de miel,
- jeux destinés aux enfants
Afin de bénéficier de la journée et de toutes les activités proposées, une restauration était possible sur le site
Retrouvez le programme : http://data.over-blog-kiwi.com/0/54/73/42/20160223/ob_4bd76f_fete-abeille-2015-programme.pdf
Articles de presse du Val de marne :
Retrouvez en images cet évènement festif ainsi que quelques témoignages à travers la vidéo réalisée par le TVAL
La fête de l'abeille 2015
Programme du festival 2015
Au coeur de la pollinisation
Les abeilles, qu'elles soient sauvages ou domestiques, osent une sortie sur les premières fleurs du printemps.
Elles nous amènent au cœur des mécanismes et des stratégies utilisés par les systèmes sexuels mâles ou femelles des fleurs.
L'objectif pour la fleur est d'aboutir à une fécondation croisée en utilisant un vecteur extérieur et mobile. Les abeilles sont certainement les insectes les plus efficaces pour ce travail. Voici un exemple avec deux espèces de fleurs du mois de mars 2016.
Abeilles sur les prunelliers sauvages
Une pollinisation réussie apporte de nombreuses baies de prunelles en libre service pour les frugivores.
Sur le prunellier sauvage, notre abeille emmagasine du pollen sur les corbeilles de ses pattes arrières. La récolte est possible grâce à des poils branchus qui couvrent le corps de l'insecte.
Les anthères (organes mâles) libèrent le pollen.
Le stigmate en jaune clair (organe femelle) le récupère sur l'abdomen.
A son insu, l'abeille réalise une fécondation en offrant son abdomen couvert de pollen au pistil de la rosacée.
L'osmie cornue est l'une des premières abeilles sauvages qui émerge de sa cellule hivernale.
Comme pour l'apis mellifera, la fleur se sert des poils de l'abeille sauvage pour se reproduire.
Abeilles sur le romarin
Les abeilles domestiques sont à la recherche de pollen et de nectar pour développer leurs colonies. Le romarin offre tout cela avec abondance et en échange les abeilles autorisent la fleur à lui prodiguer des caresses non dénuées d'intérêt.
Si l'on regarde de plus près, on s'apercoit que la fleur est aussi en pleine action par un effet mécanique. En effet, selon la maturité des systèmes sexuels mâles ou femelles l'abeille, en fouillant la fleur, actionne le pistil ou les étamines. L'abeille, sans s'en douter, reçoit ou donne le pollen qui se trouve cette fois sur le thorax ou sur la tête de l'insecte pollinisateur.
Chaque étamine et pistil d'une même fleur a une maturité décalée pour éviter une auto-fécondation. Les pollinisateurs réalisent une fécondation croisée.
En effet, le stigmate du pistil capte du pollen qui provient d'une autre fleur ou, mieux, d'une autre plante de romarin. Les abeilles semblent jouer le jeu car elles batifolent d'un pied de romarin à un autre.
Que deviendrait la reproduction de ces plantes sans les abeilles ?
Moineaux friquets
Les jardins familiaux de Villejuif, très fréquentés par les passereaux. On y trouve deux espèces protégées : le bouvreuil pivoine et le moineau friquet.
Et le voilà enfin le petit moineau friquet (Passer montanus) des jardins familiaux situés dans le parc des Hautes Bruyères. Cela fait au moins deux ans que nous voulions l'avoir en portrait. En ce début du mois de mars 2016 nous venons de croiser un couple.
Ce passereau est aussi en diminution sur le territoire de l'Ile-de-France. Sa présence dans les jardins du Val-de-Marne est à surveiller.
Une espèce protégée que l'on peut confondre avec le Moineau domestique également présent en plus grand nombre dans ces jardins.M
Pendant l’essentiel de l’année, le Moineau friquet est surtout granivore avec une préférence marquée pour les graminées sauvages, même s’il ne dédaigne pas celles cultivées. Toutefois, en période de reproduction, les adultes se nourrissent, ainsi que leurs poussins, de proies animales (insectes, essentiellement les pucerons, araignées…)
https://inpn.mnhn.fr/docs/cahab/fiches/Moineau-friquet.pdf
Espèce protégée (article 1 et 5 de l’arrêté modifié du 17/04/81), inscrite à l’Annexe III de la Convention de Berne.
Les deux taches noires sur les joues permettent de le reconnaitre à coup sûr.
Cet oiseau est cavernicole, c'est à dire qu'il niche dans les infractuosités. Les nichoirs lui conviennent très bien. les jardiniers grâce à l'intallation de nombreuses boites en bois jouent un rôle important pour sa présence dans cette zone du parc.
Les nichoir du type balcon ou boite aux lettres du modèle destiné aux mésanges charbonnières font l'affaire.
Le serin cini
Et voici encore un autre habitant des jardins familiaux, le serin cini (Serinus serinus).
Il est plutôt discret et c'est au cours de ses déplacements en troupe que l'on remarque sa présence.
Il se nourrit au sol dans les jardins pendant l'absence des jardiniers.
Accenteur mouchet
(Prunella modularis).
Il est partout. Dans les jardins, dans les parcelles. L'espèce est liée aux broussailles.
Insectivore et granivore, il recherche sa nourriture au sol. Le mâle est polygame et peut s'associer à une, deux, trois ou carrément quatre femelles.
Sédentaire ou migrateur, nous aimerions bien savoir d'où vient cet individu…
Troglodyte mignon
On rencontre le troglodyte (Troglodytes troglodytes) dans tous les milieux.
Vous pouvez le croiser facilement dans les haies qui entourent les jardins. Il est remarquable par la puissance de son chant.
Fauvette à tête noire
(Sylvia atricapilla) C'est un oiseau revenu d'hivernage. Il ne semble pas être en retard.
Plusieurs mâles étaient présents, il y a quelques jours. L'affaire a rapidement été réglée, et un couple est déjà très actif le matin malgré le froid.
Ces deux-là construisent leur nid au bord d'une rue de Cachan dans un massif de lierre. Ils utilisent le même emplacement que l'année passée.
Calotte rousse pour la femelle et calotte noire pour le mâle.