Abeilles sauvages et enjeux du parc des Hautes Bruyères
Pour l'association, les enjeux du parc c'est d'abord et surtout de préserver l'existant.
Cette démarche est la base dans l'écologie de la conservation.
La présence d'abeilles sauvages qui nichent dans différents endroits du parc a donné naissance à une passion pour cet insecte. Les adhérents des Butineurs du Val de Bièvre s'engagent de plus en plus dans la préservation de cette richesse patrimoniale.
Le festival du mois d'avril leur est principalement dédié.
La chicorée sauvage et la Picride fausse vipérine bien identifiées et naturellement présentes doivent bénéficier d'une attention particulière.
Des plantations de saules ou encore des semis de scabieuses centaurées et une gestion adaptée des prairies de trèfle est maintenant vivement recommandé pour maintenir et améliorer l'existant.
La première action serait d'apporter une alimentation aux groupes d'abeilles identifiées ou à identifier en renforçant les ressources déjà présentes et nécessaires.
Ensuite vient la question des habitats fréquentés par les solitaires. Ce sont des lieux de nidification. Les pelouses sablo-argileuses, les talus piétinés, les bords de chemin et les talus sablonneux. Ces lieux doivent être protégés contre tout projet d'aménagement et même bénéficier d'une gestion très ciblée pour freiner l'évolution du milieu.
Enfin la création de nouveaux habitats pour les abeilles terricoles et sabulicoles.
La création d'un projet pédagogique, d'espace avec des hôtels et des plantes aromatiques est complémentaire mais secondaire à la réussite de la première phase de préservation-conservation.