L'épervier il faut le dire...
Est le pire des voleurs, chantait Hugues Aufray.
Valentin (17 ans) du haut de son balcon a saisi l'instant où ce bel oiseau s'est posé dans son jardin à Gentilly.
Les marques rousses sur les joues et sous les ailes nous apprennent qu'il s'agit d'un mâle. C'était en plein hiver,la période ou l'épervier n'hésite pas à s'approcher des maisons pour se nourrir de passereaux entre autre.
On peut parfois l'apercevoir d'un vol rapide longer la partie haute du parc du Coteau. A chaque fois un frisson de panique traverse les arbres. Un vent d'effroi qui fait trembler les feuilles.Les mésanges bleues et charbonnières s'affolent à son passage.Dans la nature c'est une question de survie de réargir vite.
Il est venu, messieurs dames,
Visiter mon poulailler.
Il est venu, messieurs dames.
Ma colombe, il m'a volé
Mon conseil : Valentin, ferme bien la porte sur les colombes de ton jardin !.
Des indicateurs de notre richesse environnementale.
Face au constat d’artificialisation du territoire français et de perte de biodiversité, le Grenelle de l’environnement demande aujourd’hui aux collectivités territoriales d’agir pour freiner la dégradation et la disparition des milieux naturels et de les relier entre eux pour maintenir la connectivité entre les espèces et les milieux. Ainsi, aujourd’hui à travers leur PLU/PLUI, les collectivités doivent préserver la biodiversité, notamment par la conservation, la restauration et la création de continuités écologiques sur leurs territoires.La biodiversité est la ressource de notre avenir.
Voici quelques indicateurs de notre richesse :
Une liste non exhaustive de l'avifaune du mois de mars observée dans le parc départemental des Hautes Bruyères.
Un couple de rouge-queue noir. (Phoenicurus ochruros)
Le roitelet huppé interrogatif. (Regulus regulus)
Le pouillot véloce. (phylloscopus collybita)
Le merle noir ici la femelle. nicheur. (Turdus merula)
Et enfin la grive musicienne, méfiante quand même ! nicheur. (Turdus philomelos)
Les premiers chanteurs du parc des Hautes Bruyères
Le 31 mars 2013
Le printemps ne s'affiche pas comme on l'attendait. Le soleil semble toujours timide ou avec de brèves apparitions.
Mais les jours rallongent quand même et poussée par le mouvement de la terre autour du soleil, la nature se prépare à créer de la vie, à renaître.
Si certaines plantes ne lèvent pas leur dormance, les oiseaux des parcs les plus précoces marquent déjà leur territoire.
Le traine-buisson, l'accenteur mouchet (Prunella modularis), habituellement sous les haies à même le sol, vient se percher sur les sommets des arbustes ici sur les églantiers du Parc Départemental des Hautes Bruyères. Cet aménagement armé est remarquable pour la biodiversité, car impénétrable par endroit aux prédateurs de nos passereaux.
L’accenteur mâle chante de mars à juillet. La femelle plus rarement émet des débuts de chants.
Les plus beaux chants du rouge-gorge retentissent au début du printemps et en mars, avril, mai. L’été, il se fait plus discret. L'importance du territoire chez cet oiseau est capitale. Il ne tolère aucun intrus de sa famille. Les femelles chantent aussi mais plutôt en hiver.
Mais la nature du chant du rouge-gorge familier est complexe à décrypter. Il y a les rouges-gorges de l'hiver toujours en place, qui attendent de meilleures conditions pour se déplacer et les premiers arrivants. Tout ce monde se mélange. Et décrypter le chant de l'un ou de l'autre n'est pas une mince affaire.